Intelligence artificielle : dangers et idées reçues

L’intelligence artificielle a connu un essor important depuis ChatGPT qui a atteint le million de visiteurs, en seulement 5 jours après son lancement. Avec l’arrivée de MidJourney, Synthesia ou encore Grammarly, nous avons recours à l’IA tous les jours, que ce soit pour le travail ou pour passer le temps. Pourtant, dans l’imaginaire collectif, l’idée d’une intelligence artificielle destructrice, prenant le dessus sur l’humanité, reste toujours d’actualité. Qu’en est-il de ces idées reçues ? Quels sont les véritables dangers de l’IA ?

Intelligence artificielle : de quoi parle-t-on ?

L’intelligence artificielle, abrégée par IA, regroupe l’ensemble des systèmes utilisés dans des machines permettant de simuler l’intelligence humaine. Si nous reprenons la définition du parlement européen, l’intelligence artificielle désigne “tous les outils utilisés par les machines visant à reproduire des comportements liés aux humains, tels que le raisonnement, la planification et la créativité”.

L’iA est donc un champ disciplinaire très vaste, incluant différents types de technologie, notamment : le traitement du langage naturel (natural language processing), l’apprentissage automatique (machine learning et deep learning) ou encore la reconnaissance visuelle.

    • Le traitement par langage naturel permet aux machines de traiter le langage humain écrit ou oral. On l’utilise par exemple dans les IA génératives et les IA de traduction. 
    • L’apprentissage automatique permet aux machines d’apprendre et d’améliorer leurs performances à partir des données. On distingue le deep learning dotant les machines de neurones artificielles pour résoudre des tâches complexes.
    • La reconnaissance visuelle permet aux machines d’analyser les images. Elle est, par exemple, utilisée dans les IA de reconnaissance faciale.

Qu’est-ce que l’IA peut faire ?

L’IA contribue déjà à faciliter notre vie de tous les jours dans plusieurs domaines, à commencer par les moteurs de recherches. Google, par exemple, utilise l’IA pour répondre à votre requête en quelques secondes. De même, lorsque vous regardez Netflix, vous avez des suggestions de films, qui, elles aussi, sont issus de l’IA. Sur les réseaux sociaux, les algorithmes de recommandations fonctionnent également sur la base de l’IA qui analyse votre comportement en ligne. Sans oublier les chatbots utilisés par les entreprises qui sont issus de l’IA générative, type ChatGPT.

Mais l’utilisation de l’IA ne s’arrête pas là, son intégration à d’autres domaines permet d’augmenter la performance des systèmes :

    • En médecine : l’IA permet de diagnostiquer les maladies précocement pour une intervention à temps. Elle intervient aussi pour améliorer les traitements dans les recherches pharmaceutiques.
    • En robotique : l’IA décuple les capacités des robots, les équipant de capteurs qui alimentent leur base de données en temps réel. Les robots équipés de l’IA peuvent, par exemple, accueillir les clients dans les magasins, guider les touristes dans les aéroports ou encore effectuer des tâches précises comme cueillir les récoltes mûres dans les champs.
    • En cybersécurité : l’IA permet de détecter et combattre les menaces en remontant à la source des attaques.
    • En technologie automobile : outre son utilisation dans les véhicules autonomes, l’IA permet aussi de prévenir les accidents avec des capteurs automatiques détectant les situations dangereuses.
    • En urbanisme : l’IA permet de réguler le trafic et de réduire les embouteillages. C’est le cas de City Brain, l’IA urbaine d’Alibaba, qui a notamment permis de réduire les embouteillages de 4,6 minutes en moyenne à Hangzhou sur l’autoroute très encombrée de Zhonghe-Shangtang.

Les dangers de l’IA et les principales idées reçues

L’IA va me voler mon emploi

PAS VRAIMENT : Selon une étude de Goldman Sachs, l’IA pourrait automatiser 300 millions d’emplois aux États-Unis et en Europe. Pour le cas de la France en particulier, selon une étude du cabinet Rolland Berger (2023), l’IA a permis un gain de productivité pour 1,4 million d’emplois, mais elle menace 800 000 emplois, principalement dans le domaine administratif. Comme pour toute technologie disruptive, des emplois seront amenés à disparaître, mais d’autres seront créés pour compenser.

Intégrée dans un emploi, l’IA va prendre le contrôle de tâches précises, le plus souvent répétitives et routinières. L’IA se chargera d’automatiser ces tâches pour nous permettre de nous concentrer sur des tâches qui demandent plus de réflexion. Cela amènera à retravailler le contenu de chaque métier en y intégrant l’IA et permettra d’augmenter la productivité.

L’IA va prendre le contrôle de l’humanité

PAS VRAIMENT : Il est difficile de prévoir jusqu’où l’IA peut aller, mais ce dont on peut être certain, c’est que l’intelligence artificielle ne peut avoir lieu sans l’intelligence humaine. Étant conçue par l’humain, l’intelligence artificielle se développe dans les domaines dans lesquels l’humain la dirige. 

À l’heure actuelle, l’IA peut effectivement surpasser l’intelligence humaine, mais dans des domaines hyper ciblés. Par exemple, Alpha Go, l’IA de Google conçue pour les jeux de go est imbattable dans ce domaine. En revanche, il ne peut pas faire autre chose, ne serait-ce que jouer aux échecs. 

L’IA est plus objective et rationnelle que l’humain

FAUX : L’IA est certes une machine, qui n’a ni émotions ni préférences, mais elle utilise les données qui lui sont mises à disposition pour tirer ses conclusions. L’IA n’est donc pas neutre lorsqu’elle prend des décisions, les résultats sont fortement influencés par les données d’entraînement. 

Par exemple, si après avoir analysé les données, une IA de recrutement s’aperçoit que les hommes sont plus compétents que les femmes à un poste, elle va privilégier les candidatures masculines. Ces biais algorithmiques posent un risque éthique et juridique. En 2021, par exemple, la société Deliveroo a dû verser 50 000 euros aux livreurs discriminés par leur algorithme.

L’IA n’est pas compatible avec la confidentialité des données

VRAI : Les systèmes d’IA sont entraînés sur la base de données, plus ces données sont conséquentes, plus l’IA est performante. Nous l’avons observé avec ChatGPT entraîné avec plus de 570 Go de textes scrappés sur le Web. Open AI a d’ailleurs fait face à plusieurs plaintes en justice en matière de copyright pour cette pratique, la dernière en date étant celle du New York Times. 

Une étude de Strait Interactive en juillet 2023 souligne que parmi 113 applications populaires d’IA générative provenant principalement des États-Unis et de l’Union européenne, 12 % ne disposaient pas de politique de confidentialité. L’étude a montré que lorsque le RGPD est mentionné, seules 48 % des applications y sont réellement conformes.

L’IA augmente les risques de cybercriminalité

VRAI : Même si l’IA permet d’anticiper et de détecter les cybermenaces, d’un autre côté, les cybercriminels l’utilisent pour augmenter la vélocité de leurs attaques. Grâce à sa capacité d’apprentissage automatique, l’IA est capable de déceler rapidement les failles et de contourner les systèmes de sécurité mis en place. 

Dans le rapport de cybersécurité de Sapio Research en 2023 sur 650 experts en cybersécurité aux États-Unis, 75 % des professionnels ont affirmé que les attaques de cybersécurité ont augmenté dans les 12 derniers mois. Sur ces attaques, 85 % sont attribués à l’intelligence artificielle. 

Outre l’exploitation des failles et le vol des données, les algorithmes de l’IA peuvent mener plus facilement des attaques de phishing ciblées et personnalisées ou spear phishing, notamment avec le deepfake où l’escroc imite la voix et même l’apparence d’un superviseur pour crédibiliser un email de phishing. Ce cas est récemment arrivé à Hong Kong où un employé a envoyé 25 millions de dollars à des escrocs après une visioconférence, pensant qu’il s’agissait bien de son directeur et de ses collègues. Or, il s’avère que tout était faux.

L’IA permet également d’automatiser les attaques DDoS visant à submerger de trafic une adresse IP spécifique. Heureusement, vous pouvez vous protéger de ce type d’attaque avec CyberGhost VPN.

Comment se protéger des dangers de l’IA ?

Un cadre légal clair pour se prémunir des dangers de l’IA

Les réglementations sont nécessaires pour prévenir les dérives de l’IA. L’UE est considérée comme le pionnier en matière de réglementation de l’IA avec son RGPD (Règlement général sur la protection des données). Bien que ce règlement ne fasse aucune mention d’une technologie spécifique comme l’IA, il s’applique aussi dans la collecte, le traitement et le stockage des données par les systèmes d’IA

En complément du RGPD, pour renforcer la protection des utilisateurs, l’UE s’est penchée sur l’IA Act depuis 2021. Le parlement européen vient d’approuver cette législation ce 2 février, reste à attendre son entrée en vigueur après sa publication au JO. Cette nouvelle réglementation met l’accent sur l’utilisation éthique et responsable de l’IA en insistant sur la classification des systèmes d’IA en fonction de leurs risques. Pour les systèmes d’IA à risque minimal, l’IA Act ne prévoit aucune restriction, mais elle interdit les systèmes d’IA à risque inacceptable et impose l’obligation de transparence pour les systèmes à risque intermédiaire.

Pour le cas de l’intelligence artificielle en France en particulier, la CNIL reste attentive au développement de l’IA. Elle accompagne les institutions et organisations dans la mise en place d’une IA responsable et éthique en accord avec le RGPD. Elle est également en charge du contrôle des dispositifs d’IA et reste vigilante quant à la sécurité, notamment liée aux attaques menées par l’IA.

Les États-Unis, quant à eux, ont adopté un décret en octobre dernier, exigeant la transparence aux applications IA génératives. Ces dernières doivent, entre autres, communiquer au gouvernement les résultats des tests de sécurité en cas de risque pour la sécurité nationale, la stabilité économique ou la santé et la sécurité publiques.

En ce qui concerne l’intelligence artificielle en Chine, le gouvernement chinois a mis en place une législation sur les IA génératives en juillet dernier. Comme pour l’IA Act, la réglementation prévoit la classification des IA par risque avec des mesures spécifiques pour les IA à risques élevés. La Chine mise sur l’équilibre entre la régulation et le développement de l’IA.

La protection des données, une affaire sérieuse

En plus des réglementations, vous pouvez adopter une approche proactive et agir à votre niveau. Les VPN permettent de protéger vos données personnelles et de vous prémunir des risques liés à l’usurpation d’identité et au vol de données lorsque vous utilisez l’IA. Ils cryptent vos données via le chiffrement VPN et masquent votre adresse IP réelle. 

Mais tous les VPN n’offrent pas les mêmes niveaux de protection. Certains VPN gratuits peuvent même vendre vos données pour rentabiliser leurs frais de fonctionnement. Optez plutôt pour un VPN premium pour sécuriser vos données sensibles.

En plus d’utiliser le chiffrement AES 256 Bits, CyberGhost VPN applique la politique No Logs, cela signifie que nous n’enregistrons ni ne stockons vos données sur nos serveurs. Vous n’avez donc rien à craindre en ce qui concerne votre confidentialité en ligne. Notre VPN permet également de vous protéger des attaques courantes en cybersécurité, notamment les attaques DDoS et man-in-the middle en les renvoyant vers l’un de nos serveurs VPN

Apprendre à vivre avec l’intelligence artificielle

Au lieu d’avoir peur de l’IA, il faut plutôt le considérer comme un outil destiné à vous faciliter la vie. En tant que tel, l’IA n’est intrinsèquement ni bon ni mauvais. C’est vous qui décidez ce que vous allez en faire et des limites à ne pas franchir, car le véritable danger de l’intelligence artificielle réside la perte de contrôle. Par exemple, vous pouvez utiliser l’IA pour vous assister dans vos tâches quotidiennes, mais elle ne doit pas prendre les décisions à votre place. L’éducation et la sensibilisation sont donc cruciales dans cette démarche. 

Ainsi, plus nous serons nombreux à adopter l’IA de manière responsable et éthique et plus cette technologie pourra s’épanouir et contribuer à un meilleur monde. Et vous, considérez-vous l’IA plutôt comme un allié ou un danger ? 

FAQ

Est-ce que le développement de l’IA est dangereux pour la société ?

L’IA peut être un danger pour la société s’il n’est pas utilisé à bon escient. Les cybercriminels, par exemple, utilisent l’IA pour mener des attaques ciblées de spear phishing ou encore des attaques DDoS. Un VPN crypte vos données tout en masquant votre adresse IP réelle et vous protège de ces attaques. Installez CyberGhost VPN pour assurer votre sécurité en ligne.

Comment protéger ses données sur Internet ?

Un VPN protège vos données sur Internet en les cryptant, les rendant illisibles pour les tiers. CyberGhost VPN utilise le chiffrement AES Bis de niveau militaire pour protéger votre identité numérique. Vous pouvez tester toutes les fonctionnalités de CyberGhost VPN avec la garantie 45 jours satisfait ou remboursé.

Comment CyberGhost VPN protège-t-il votre confidentialité en ligne ?

CyberGhost est un VPN No Logs, c’est-à-dire qu’il ne conserve pas vos données de navigation. Votre vie privée est importante à nos yeux, nous ne collectons pas les données qui sont susceptibles de la compromettre. Vous pouvez consulter notre rapport de transparence trimestriel pour voir les détails. Profiter de notre garantie 45 jours de remboursement pour tester CyberGhost en toute tranquillité !

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