L’addiction aux réseaux sociaux chez les jeunes : dangers et prévention

Votre journée débute sur votre écran, se poursuit en défilant sur les réseaux sociaux, et s’achève avec un dernier coup d’œil sur votre fil d’actualité avant de se coucher ? Vous n’êtes pas le seul. Les réseaux sociaux sont devenus les géants de la communication moderne, regroupant plus de 4,95 milliards d’utilisateurs à travers le monde. En France, 52,10 millions d’utilisateurs se retrouvent sur les réseaux sociaux, y passant en moyenne 1-2 heures chaque jour. Chez les jeunes de moins de 26 ans, ce temps est en moyenne de 3-4 heures par jour.

Peut-être que vous vous êtes déjà retrouvé à scroller sans fin sur votre fil d’actualité, ne réalisant pas que les minutes s’étaient transformées en heures. Cette forme de dépendance, appelée également addiction aux réseaux sociaux, se glisse furtivement dans notre quotidien et peut affecter notre productivité, nos relations et même notre santé mentale. Quels sont les dangers de l’addiction aux réseaux sociaux et comment vous protéger ?

Vos données personnelles sont précieuses, protégez-les sur les réseaux sociaux en suivant ces 3 étapes : 

  1. Installez CyberGhost VPN
  2. Choisissez votre serveur
  3. Surfez en toute confidentialité sur vos réseaux sociaux préférés 

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Qu’est-ce que l’addiction aux réseaux sociaux ?

L’OMS définit l’addiction comme un “état de dépendance périodique ou chronique à des substances ou à des comportements”. Selon l’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale), l’addiction est une “pathologie cérébrale définie par une dépendance à une substance ou une activité, avec des conséquences délétères”. 

Si traditionnellement, l’addiction est liée à l’abus de substances (tabac, alcool), l’idée d’addiction comportementale s’est développée avec l’évolution de la société. D’ailleurs, depuis 2013, l’addiction aux jeux d’argent est reconnue comme un trouble mental dans le DSM-5 (classification des troubles mentaux). De même, depuis 2018, l’addiction aux jeux vidéo est reconnue comme une maladie dans le CIM-11 (classification internationale des maladies). Même si ce n’est pas le cas pour les réseaux sociaux, plusieurs experts s’accordent à dire que l’addiction aux réseaux sociaux est un comportement problématique.

On peut définir l’addiction aux réseaux sociaux comme un état psychologique caractérisé par une utilisation excessive et compulsive des réseaux sociaux, entraînant des conséquences négatives sur la vie quotidienne. Quand une personne est addict aux réseaux sociaux, elle ne peut s’empêcher de les consulter, au détriment de sa santé physique et mentale, tout en négligeant ses autres activités.  

Quels sont les signes d’une addiction aux réseaux sociaux ?

L’addiction aux réseaux sociaux est mesurée par rapport aux impacts négatifs qu’elle a sur votre vie quotidienne. Même si vous ne passez pas forcément quatre heures d’affilée sur les réseaux sociaux, le besoin de vérifier constamment ces plateformes tout au long de la journée peut indiquer une addiction. Voici les principaux signes qui devraient vous alerter : 

  • Vous augmentez le temps passé sur les réseaux sociaux, négligeant vos autres activités
  • Vous êtes incapable de passer une journée sans consulter les réseaux sociaux
  • Vous ressentez une anxiété à l’idée de perdre votre téléphone ou l’accès à vos réseaux sociaux
  • Vous ressentez un sentiment d’isolement ou de l’irritation quand vous ne pouvez pas vous connecter 

La faute aux plateformes ?

Selon les experts, la conception des plateformes elle-même est la cause de l’addiction aux réseaux sociaux, d’où l’intérêt de protéger vos enfants en ligne. Ce constat est aussi confirmé par l’affaire des Facebook Files en 2021, lors duquel des documents internes de Meta ont été rendus publics, montrant comment Instagram exploite ses effets addictifs sur les jeunes utilisateurs

Le modèle économique des réseaux sociaux repose sur le temps que vous y passez. Sans visiteurs, ces plateformes ne sont pas rentables et donc, pas viables. C’est pourquoi elles ont intérêt à ce que vous y passiez le maximum de temps. Et pour cela, elles mettent en place des techniques comme le scroll infini ou la gamification à outrance.

À la suite de l’affaire Facebook Files, 41 États américains ont porté plainte contre Meta en octobre dernier, après avoir mené deux années d’investigation. Ces États dénoncent les techniques que Meta utilise pour manipuler sciemment ses jeunes utilisateurs, les incitant à passer plus de temps sur Instagram et Facebook. 

L’Union européenne, également inquiète par l’addiction aux réseaux sociaux chez les jeunes, a voté, fin 2023, en faveur de la mise en vigueur d’une nouvelle réglementation pour mieux contrôler les abus des plateformes. Elle estime que la loi sur l’intelligence artificielle (IA act) et le règlement européen sur les services numériques (DSA) ne sont pas suffisants pour protéger les utilisateurs des mécanismes addictifs utilisés par les géants du web. 

Cette nouvelle réglementation agira directement sur la conception des réseaux sociaux avec une liste de bonnes pratiques en matière de design, notamment : l’option « pensez avant de partager », la désactivation des notifications par défaut, les flux chronologiques, le mode échelle de gris, les verrouillages automatiques et les résumés du temps total passé sur l’écran. 

Aucune autodiscipline ne peut rivaliser avec les tactiques de la Big Tech, alimentées par des armées de concepteurs et de psychologues pour vous maintenir scotché à votre écran. Si nous n’agissons pas dès maintenant, cela aura un impact sur la santé mentale et le développement cérébral des générations à venir.

Kim Van Sparrentak, Députée européenne (Pays-Bas)

Quels sont les réseaux sociaux les plus addictifs en France ?

Pour mieux comprendre les habitudes d’utilisation des réseaux sociaux, notre équipe a mené une enquête en France, aux États-Unis, en Allemagne et en Espagne, impliquant au total 1 000 participants, dont 250 en France. Notre étude a montré que parmi les réseaux sociaux les plus addictifs, on retrouve : Facebook, Instagram, TikTok, Youtube et Snapchat. Mais leur utilisation diffère en fonction des générations : 

    • Pour les Baby Boomers et les Boomers (plus de 43 ans) : Facebook est le réseau social le plus utilisé avec 93 % des répondants, viennent ensuite YouTube (55 %) et Instagram (50 %).
    • Pour la génération X (moins de 43 ans) : Facebook s’impose comme le réseau social de prédilection avec une utilisation par 87 % des répondants, suivi par YouTube avec 73 % et Instagram avec 69 %. TikTok arrive en quatrième position avec 51 % d’utilisateurs.
    • Pour les Millenials (moins de 35 ans) : Instagram et Facebook sont en tête de classement, avec chacun 88 % d’utilisateurs, suivi par TikTok et YouTube comptant 82 % d’utilisateurs chacun.
    • Pour la Gen Z (moins de 26 ans) : Instagram est le réseau social préféré avec une utilisation de 91 %, suivi de près par TikTok (82 %), Snapchat et YouTube (tous deux 80 %). Seuls 53 % des répondants utilisent Facebook.
utilisation des réseaux sociaux
Les résdeaux sociaux préférés des Français

Toujours selon notre étude, les réseaux sociaux sont perçus comme problématiques par 88 % des répondants. 44 % considèrent que TikTok est le réseau social le plus toxique. Pourtant, malgré la toxicité des réseaux sociaux, 16.60 % des répondants ont affirmé qu’ils ne quitteront jamais ces plateformes, ce qui peut être assimilé à un comportement addictif.

Les jeunes, plus vulnérables à l’addiction aux réseaux sociaux

Notre étude montre également que la Gen Z est la plus vulnérable à l’addiction aux réseaux sociaux, avec 18 % y passant plus de 5 heures par jour. Plus grave encore, 47 % d’entre eux déclarent ne jamais faire de pause des réseaux sociaux. Cela s’explique par le fait que le cerveau des enfants et des adolescents est encore en plein développement, notamment les zones liées à la prise de décision, à la régulation émotionnelle et au contrôle des impulsions. Ils sont donc plus susceptibles de développer une dépendance vis-à-vis des activités qui leur procurent du plaisir. 

Comme le rapporte Harvard Business Review, selon une étude de l’UCLA utilisant des IRM, on a constaté que le cerveau des adolescents réagit de manière particulière aux likes sur Instagram. Lorsqu’ils voient des likes sur leurs photos, la partie de leur cerveau associée à la récompense, appelée le noyau accumbens, devient active, et libère la dopamine, expliquant le fait qu’ils en recherchent plus. Ce n’est donc pas par hasard que vous verrez votre ado scroller des heures sur son smartphone.

De plus, étant encore en construction de leur identité, les jeunes sont plus sensibles à la connexion avec les personnes qu’ils suivent sur les réseaux sociaux. Ils sont donc plus influencés par les opinions des autres et peuvent avoir du mal à prendre du recul. D’ailleurs, dans notre étude, les images stéréotypées du corps et les comparaisons malsaines font partie des problèmes fréquemment rencontrés par les jeunes sur les réseaux sociaux (à raison de 22 % et 16 %).

Quels sont les dangers de l’addiction aux réseaux sociaux ?

Les risques de cybersécurité

Bien que les réseaux sociaux facilitent la connexion et le partage d’expériences, ils présentent aussi des risques en matière de confidentialité. Le scandale de Cambridge Analytica et l’affaire Facebook Files ont révélé l’ampleur des préoccupations liées à la sécurité de ces plateformes. Lorsque vous vous connectez sur les réseaux sociaux, vous devez être conscient que chaque donnée que vous partagez, que ce soit des informations personnelles, des photos, des préférences ou même des opinions, augmente votre exposition à ces risques. 

Les plateformes exploitent ces données pour vous offrir un contenu personnalisé et vous cibler avec des publications spécifiques. Mais ce manque de confidentialité peut aussi ouvrir la porte à des abus plus sérieux, comme la manipulation de l’opinion publique, le vol d’identité ou d’autres formes de cybercriminalité.

La désinformation sur les plateformes

Les réseaux sociaux sont propices à la diffusion de contenus trompeurs ou de rumeurs. Notre enquête montre que la diffusion de fake news constitue l’un des problèmes les plus fréquemment rencontrés sur les réseaux sociaux, concernant 49 % des personnes interrogées. 

Ces informations, pourtant erronées, sont alors perçues comme des faits réels, altérant votre perception de la réalité et influençant vos décisions. Nous l’avons observé lors de la pandémie de la Covid-19. Les remèdes non prouvés diffusés à grande échelle sur les réseaux sociaux ont, entre autres, contribué à la propagation de la maladie.

Impact sur la santé mentale

De nombreuses études estiment qu’une utilisation excessive des réseaux sociaux peut contribuer à des problèmes de santé mentale. Amnesty International s’est notamment penchée sur le fil « Pour toi » de TikTok qui, d’après ses recherches, met particulièrement en danger les jeunes les plus vulnérables. 

L’ONG a souligné qu’en dix ans, le taux de dépression chez les adolescents a doublé. Se comparer constamment avec les autres et rechercher la validation en ligne provoquent l’anxiété et la diminution de l’estime de soi. Cela peut conduire à des sentiments d’insatisfaction, de frustration, voire de dépression et de suicide, en particulier chez les plus jeunes.

Comment vous protéger sur les réseaux sociaux ?

Configurez vos paramètres de confidentialité

Les réglages par défaut de la plupart des plateformes ont tendance à exposer vos publications et vos informations personnelles au grand public. Vous pouvez les cacher en configurant vos paramètres de confidentialité. Par ailleurs, avant de publier quelque chose, assurez-vous de vérifier les paramètres de partage en choisissant qui peut voir vos publications.

Protégez votre compte

En plus d’utiliser des mots de passe forts et uniques pour chaque compte, activez votre VPN avant de vous connecter. Grâce au chiffrement VPN, même si les cybercriminels parvenaient à accéder à vos données personnelles, il leur serait impossible de les utiliser. CyberGhost applique la politique No Logs. Cela signifie que nous n’enregistrons, ni ne partageons aucune de vos données de navigation, comme mentionné dans notre rapport de transparence trimestriel. Vous pouvez donc échanger avec vos proches sans avoir peur que vos données ne soient interceptées par les tiers, que ce soit le gouvernement, les plateformes, votre opérateur internet et même nous.

Limitez les informations que vous partagez

Évitez de partager des informations personnelles comme votre adresse, numéro de téléphone ou coordonnées bancaires sur les réseaux sociaux. Considérez que vos publications peuvent être sauvegardées et exploitées. Même si vous avez réglé vos paramètres de confidentialité, réfléchissez à ce que vous partagez, car une fois publié, le contenu peut être difficile à supprimer complètement.

Méfiez-vous des demandes suspectes 

N’acceptez pas automatiquement toutes les demandes d’amis ou de connexions. Dans la vie réelle, vous réfléchirez à deux fois avant de parler à un inconnu, faites de même sur les réseaux sociaux. Soyez prudent avec les messages directs, les demandes qui semblent inhabituelles ou les offres trop alléchantes. De plus en plus d’escrocs ont recours à des faux profils pour vous piéger.

FAQ

Quels sont les risques des réseaux sociaux ?

En plus des risques d’addiction, les réseaux sociaux comportent des risques en matière de cybersécurité. Chaque information que vous partagez sur ces plateformes peut être exploitée à des fins publicitaires ou être utilisée à votre insu. En installant CyberGhost VPN, vous protégez vos données sur les réseaux sociaux. 

Comment se protéger sur les réseaux sociaux ?

Pour vous protéger sur les réseaux sociaux, vous pouvez paramétrer vos paramètres de confidentialité, en limitant l’accès à vos informations personnelles uniquement à ceux que vous connaissez. Évitez de partager des informations sensibles en public et soyez conscient des informations que vous partagez même en privé. Installez CyberGhost VPN pour une confidentialité optimale.

Pourquoi utiliser un VPN sur les réseaux sociaux ?

Les VPN masquent votre adresse IP réelle tout en cryptant vos données de sorte qu’elles soient illisibles pour les tiers. Cela renforce la confidentialité de vos interactions sur les réseaux sociaux et réduit le risque de surveillance. CyberGhost VPN applique la politique No Logs pour assurer votre confidentialité en ligne. Profitez de 45 jours de garantie satisfait ou remboursé pour tester toutes ses fonctionnalités.

Puis-je utiliser un VPN gratuit sur les réseaux sociaux ?

Nous ne recommandons pas l’utilisation de VPN gratuit sur les réseaux sociaux. Contrairement aux VPN premium, ces derniers présentent des risques en matière de confidentialité puisqu’ils peuvent vendre vos données personnelles pour rentabiliser leur fonctionnement. Optez plutôt pour CyberGhost VPN, avec la garantie 45 jours satisfait ou remboursé, vous pouvez tester toutes ses fonctionnalités à votre aise.

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