Ces pays qui bloquent les réseaux sociaux

Selon Datareportal, plus de la moitié de la population mondiale utilise désormais les réseaux sociaux. Cela représente environ 4,62 milliards de personnes, soit 58,4 %, un chiffre qui augmente chaque jour. L’immense popularité des réseaux sociaux peut s’expliquer : grâce à des services tels que Facebook, Twitter, Instagram et Tik Tok, nous pouvons rester en contact avec d’anciens amis et connaissances, tisser de nouveaux liens et nous informer de ce qui se passe dans le monde.

Les réseaux sociaux font aujourd’hui partie intégrante de notre quotidien, ne plus y avoir accès nous semble difficile à envisager. Nous accédons librement à toutes sortes d’informations publiques et communiquons ouvertement sur tous les sujets. Mais ces libertés ne coulent pas de source dans certaines régions du monde, faisant des réseaux sociaux un espace relativement semé d’embûches, voire dangereux pour ceux qui le fréquente.

Les ressortissants de pays démocratiques ont souvent du mal à comprendre que l’interdiction des réseaux sociaux soit un phénomène aussi répandu. De nombreux gouvernements dans le monde surveillent et censurent fermement les médias et l’accès à Internet.

Quels sont ces pays qui bloquent les réseaux sociaux et comment y parviennent-ils ? Voyons comment certains des États les plus autoritaires du monde appréhendent aujourd’hui les différentes plateformes de réseaux sociaux.

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Le rôle des réseaux sociaux dans la société actuelle

Une personne passe en moyenne deux heures par jour sur les réseaux sociaux. Imaginez un instant que vos comptes soient soudainement supprimés. Vos habitudes de divertissement en seraient chamboulées, mais vos droits à la liberté d’expression, y compris en période de crise, seraient bafoués. À une échelle nationale, cela pourrait mener jusqu’à l’isolement d’une population entière et représenter une véritable menace.

C’est précisément le genre de mainmise que certains gouvernements du monde entier cherchent à préserver et l’une des raisons pour lesquelles ils interdisent l’accès aux réseaux sociaux sur leur territoire.

Les plateformes de réseaux sociaux sont un moyen de divertissement, mais elles représentent également une forme de liberté d’expression et une source de partage d’information non-négligeable. Par ailleurs, ces réseaux présentent également quelques inconvénients. Examinons ensemble les avantages et les inconvénients de ces plateformes :

AvantagesInconvénients
👍 Ouvrent des canaux de communication à travers le monde.👎 Entraînent une certaine procrastination.
👍 Renforcent la visibilité d’informations importantes provenant de sources multiples (et non uniquement de sources contrôlées par le gouvernement).👎 Peuvent créer une dépendance.
👍 Mettent en avant des causes sociales importantes.👎 Peuvent exacerber des problèmes de santé mentale.
👍 Permettent aux utilisateurs d’organiser des événements..👎 Donnent une vision peu réaliste du monde.
👍 Permettent aux gens de s’instruire et d’apprendre des autres.👎 Peuvent être utilisés pour diffuser de la propagande et de la désinformation.
👍 Permettent aux familles et aux amis de rester en contact.👎 Exacerbent les conflits politiques et les divisions sociales.
👍 Favorisent la liberté d’expression et la liberté de la presse.👎 Peuvent renforcer le sentiment de solitude.

Quel que soit votre avis sur les réseaux sociaux, le rôle de ces plateformes dans la société moderne est sans équivoque. Le contrôle parental permet de protéger les enfants, mais un contrôle gouvernemental n’est pas sans conséquences

Les gouvernements qui restreignent l’accès aux réseaux sociaux appliquent généralement d’autres formes de censure sociale pour contrôler les discours et l’opinion publique. Une pratique qui empêche les citoyens de s’informer des dernières actualités, de faire valoir leurs opinions et de lutter contre l’oppression. Une situation allant à l’encontre du droit fondamental de tout un chacun et une violation des droits de l’Homme.

La censure sociale s’est amplifiée au fil du temps

Du temps de MySpace (qui s’en souvient ?), personne ne se souciait de l’impact de telles plateformes sur la société. À l’aube des réseaux sociaux, nous n’étions loin d’être des utilisateurs avisés.

Aujourd’hui, tout le monde sait que les réseaux sociaux ont déclenché des révolutions (nous y reviendrons plus tard), ont changé la tournure de certaines élections et ont même influencé la pandémie. Les réseaux sociaux font désormais partie intégrante de notre façon de travailler, d’accéder à l’information et de communiquer. Ce qui a de quoi inquiéter certains pouvoirs et les pousser à conduire une surveillance accrue de ces canaux de communication grandeur nature.

La panique s’empare des régimes avides de pouvoir

Vous savez sans doute à quel point la surveillance gouvernementale s’est développée grâce aux réseaux sociaux, notamment depuis la révélation du scandale de la NSA par Edward Snowden en 2013.

Suite aux révélations de Snowden, la confidentialité numérique est rapidement devenue un sujet alarmant. De nouvelles plateformes de messagerie chiffrée, comme Telegram, ont vu le jour. Celles-ci visent à garantir une communication sécurisée, à l’abri de toute forme d’espionnage et de censure. Le succès de cette application reflète la méfiance grandissante des citoyens vis-à -vis des pouvoirs publics.

Telegram utilise un protocole de cryptage de messagerie ultra-sécurisé MTPronto, soit l’une des méthodes de communication les plus sûres et les plus confidentielles qui soient. Depuis, de nombreux pays ont simplement bloqué le service. Le Pakistan, l’Iran, la Chine et d’autres l’ont également fait au nom de la sécurité nationale et de la paix sociale.

Screenshot of tweet from Pakistani citizen asking their ISP why they can't access Telegram

C’est en 2018 que la Russie bloque l’accès à Telegram. Et pour cause, Telegram aurait refusé de fournir au Service fédéral de Sécurité un accès « backdoor » à ses clés de chiffrement. Le gouvernement russe a déclaré la guerre à Telegram en interdisant tous les services VPN qui permettaient d’y accéder.

Les gouvernements ne devraient pas être en mesure de décider ce que les internautes peuvent ou non consulter en ligne. À l’origine, le web était un lieu qui permettait à chacun de communiquer et de partager des informations. Nous adhérons toujours fermement à cette vision. C’est pourquoi nous utilisons un cryptage sécurisé AES 256 bits et prônons une politique stricte de No Logs. De cette manière, nous protégeons la confidentialité en ligne de nos Ghosties et les aidons à contourner la censure.

Le social influencing alimente désormais aussi la censure

La censure des réseaux sociaux ne se limite pas aux gouvernements. De nos jours, les géants des réseaux sociaux sont soumis à une certaine pression pour réguler les contenus et les interactions des  utilisateurs de leurs plateformes. Des affaires médiatisées font régulièrement la une des journaux.

Screenshot of Donald Trump's Twitter profile that was suspended

Vous vous souvenez peut-être de ce qui s’est passé avec le bannissement de Donald Trump par Twitter et celui d’Alex Jones par Facebook, YouTube et Apple. Les bans sur les réseaux sociaux sont désormais monnaie courante. Les plateformes suppriment régulièrement les messages et les commentaires qu’elles jugent répréhensibles ou contraires à leurs conditions d’utilisation.

Bien que les avis divergent sur la question de la censure en ligne, notamment en termes de liberté d’expression, les experts affirment que les entreprises privées ne sont pas assujetties aux lois régissant la liberté d’expression. C’est pourquoi ils estiment que ces entreprises sont en droit de réguler les contenus de leurs plateformes. En revanche, d’autres estiment que les réseaux sociaux exercent une trop grande influence sur l’opinion publique, les différentes questions mondiales et devraient faire preuve de plus de transparence concernant ces pratiques.

Quant au reste du monde, charge à lui de prendre les mesures requises face à la désinformation et les fake news. Pour autant, nous, les Ghosties, croyons résolument à un Internet libre et ouvert. Censure et VPN ne font pas bon ménage.

Comment un pays peut-il bloquer tous les réseaux sociaux ?

Dans un monde connecté, comment les pays parviennent-ils à bloquer certains sites web ? Les régimes autoritaires utilisent différentes méthodes pour bloquer les réseaux sociaux et les sites internet critiquant ouvertement le pouvoir ou la religion majoritairement exercée dans le pays. Découvrez les deux principaux moyens leur permettant de bloquer certains sites.

1. Blocage via le FAI

La manière la plus simple de bloquer un site internet pour un pays entier est de faire en sorte que les fournisseurs d’accès à Internet présents locaux le bloquent à la source. Il peut s’agir d’une demande formelle ou dans certains cas d’une pression ouvertement exercée sur ces derniers.

Lorsque l’infrastructure de l’internet local appartient au gouvernement, il n’est pas difficile de contraindre les FAI à suivre ses directives, bien que souvent discutables. C’est le cas dans de nombreux pays aux régimes autoritaires. En Russie, par exemple, le système de mesures opérationnelles et d’investigation oblige les entreprises de télécommunications à installer des programmes dits de « sécurité » sur leurs systèmes. Ces programmes permettent au gouvernement d’espionner l’activité des utilisateurs sans mandat.

Il est assez simple de contourner la censure dans les pays où l’interdiction de VPN n’est pas de mise. Lorsque vous utilisez CyberGhost VPN, nous faisons transiter votre trafic par un tunnel sécurisé vers des serveurs situés géographiquement dans un autre pays. Cela permet également de masquer votre adresse IP et de vous donner accès aux réseaux sociaux étrangers dont l’accès est restreint dans votre pays.

Malheureusement, de nombreux pays bloquant l’accès aux réseaux sociaux limitent également l’utilisation des VPN en raison de leur capacité à contourner la censure.

2. Blocage par ASN

Les gouvernements peuvent également bloquer l’accès aux réseaux sociaux par le biais d’un numéro de système autonome (ASN).

Chaque opérateur dispose d’un numéro ASN qui lui est attribué. Si un gouvernement entend bloquer l’accès à un site internet, il peut créer un ASN avec une plage d’adresses IP comprenant le site qu’il souhaite bloquer. Les routeurs accéderont alors à la version gouvernementale de ce site et non au site réel. En somme, le gouvernement fait croire à votre routeur qu’un site web est hébergé ailleurs.

Il est bien plus simple pour les gouvernements de bloquer l’accès aux réseaux sociaux qu’il n’y paraît. Mais quelles en sont les raisons ? Que motive cette décision pour le moins radicale ?

Pour quelles raisons un pays censure-t-il les réseaux sociaux ?

Les gouvernements qui censurent les réseaux sociaux sont généralement des régimes autoritaires. Cela ne surprend personne, car la plupart de ces nations cherchent à limiter les dissensions potentielles. Certains gouvernements ne tolèrent simplement aucune forme de dissidence. Cela inclut toute personne issue d’autres partis politiques de l’opposition, les détracteurs, les critiques et même la presse indépendante.

Les États religieux ont également tendance à surveiller et à censurer leurs citoyens. Auquel cas, ils cherchent également à proscrire toute forme de discours anti-religieux. La censure réduit au silence toute voix qui s’élève contre les préceptes religieux du pays. Qui plus est, toute personne prônant des idéaux en dehors des valeurs du pays peut être bloquée.

De manière générale, les États religieux ne considéraient pas les réseaux sociaux comme une menace avant le printemps arabe de 2010.

Photo of a person in Egypt holding a poster that says Facebook during the Arab Spring Protests

De décembre 2010 à décembre 2012, le monde a été témoin d’une série de protestations organisées par le biais notamment des réseaux sociaux. La jeunesse citoyenne s’est soulevée en Tunisie, en Libye, en Égypte, au Yémen, en Syrie et au Bahreïn. Dans certains cas, le mouvement a même ébranlé ou renversé les régimes de dictature de ces pays.

Le reste du monde a assisté à ces événements et de nombreux gouvernements ont été pris de panique. Certains ont immédiatement pris des mesures restrictives à l’égard de l’utilisation des réseaux internet dans leur pays, dans l’espoir d’empêcher la propagation d’idées jugées radicales.

Les réseaux sociaux ont été les premiers à disparaître. Ces autorités, loin d’appeler les choses par leur nom : “contrôle”, “pouvoir” et “intérêts personnels”, ont invoqué des conflits religieux pour qualifier cette menace et bloquer le flux d’informations et toute opposition.

Les VPN constituent-ils la solution aux interdictions de réseaux sociaux ?

De nombreux internautes ont recours à un VPN pour contourner les restrictions ou les interdictions gouvernementales sur les réseaux sociaux et autres sites internet. Les gouvernements ou régimes en sont conscients et beaucoup interdisent l’utilisation de VPN sur leurs territoires en conséquence. Si vous vous trouvez dans un pays qui interdit la plupart des VPN, comme la Chine ou les Émirats arabes unis, les autorités peuvent vous arrêter pour avoir téléchargé et utilisé un VPN.

Pourquoi les internautes se tournent vers les VPN dans les pays répressifs ?

Un VPN c’est quoi ? Les VPN sont efficaces pour contourner la censure basée sur l’IP étant donné qu’ils redirigent le trafic internet de votre appareil vers un serveur VPN distant. Le VPN remplace ainsi votre adresse IP par une IP provenant de la localisation du serveur VPN de votre choix et crypte l’ensemble de vos données par la même occasion. Ainsi, nul ne peut accéder à votre historique de navigation ou à vos activités en ligne (pas même votre FAI ou le gouvernement).

Ce qui suit est une brève introduction au fonctionnement des VPN et ce qui leur permet de préserver votre confidentialité en ligne. Découvrez les quelques avantages d’une utilisation VPN.

Les avantages d’une utilisation VPN

Les VPN sont indispensables pour toute personne soucieuse de préserver sa confidentialité en ligne. Mais ces avantages sont plus ou moins vrais selon vos circonstances. Un VPN ne peut pas occulter les informations que vous choisissez de saisir sur les sites internet. Les VPN ne peuvent pas non plus vous protéger contre les logiciels malveillants ou les virus. Votre gouvernement et votre FAI sont également en mesure de détecter que vous utilisez un VPN.

Néanmoins, il est toujours intéressant d’investir dans un bon logiciel VPN. Voici 4 avantages dont vous bénéficiez lorsque vous avez recours à un VPN :

1. Accéder à un Internet sans filtres

Lorsque votre gouvernement filtre Internet, il décide de ce que vous pouvez ou ne pouvez pas voir. Cela signifie qu’il peut bloquer l’accès à des sites que vous utilisez régulièrement, à tout moment. Si vous travaillez en ligne, cela peut également avoir un impact sur votre travail.

CyberGhost VPN dispose de plus de 7 900 serveurs à travers le monde, offrant un accès à tous les sites et réseaux sociaux sur le web. Nous disposons également de serveurs de streaming dédiés pour vous permettre d’accéder à vos programmes Netflix, Amazon Prime, Disney+ et autres. Vous n’avez pas à vous soumettre aux contraintes imposées par votre gouvernement.

2. Protéger votre connexion de toute surveillance

Votre gouvernement peut déterminer les sites internet que vous visitez grâce à votre adresse IP. Votre FAI peut également observer tout ce que vous faites en ligne et le gouvernement peut à tout moment exiger qu’il lui remette ces données. Dans certains pays, les gouvernements disposent également de portes dérobées au niveau des FAI qui leur donnent un accès direct à votre historique de navigation. Tous ces acteurs ne devraient pas avoir la main libre sur vos données !

CyberGhost VPN protège votre connexion en utilisant un chiffrement AES 256 bits ultra sécurisé. Il crypte vos données en ligne de sorte qu’elles soient inaccessibles. Les autorités ne pourront ainsi récupérer aucune de vos informations, ou vous espionner. Tant que vous ne faites rien de mal, ce que vous faites en ligne ne devrait pas être l’affaire de votre gouvernement.

3. Échapper virtuellement à la censure

Certains pays imposent aux VPN de fournir aux autorités un accès « backdoor » pour leur permettre d’accéder à vos données. Même les gouvernements les plus libéraux s’y plient. Des pays comme les États-Unis, la France, la Nouvelle-Zélande et les Pays-Bas font partie des alliances 5/9/14 Eyes. Ces pays peuvent obliger les VPN à leur remettre vos données.

C’est l’une des raisons pour lesquelles nous avons choisi d’installer notre siège en Roumanie. Le gouvernement roumain n’exige aucun ou partage des données personnelles. La Roumanie ne fait partie d’aucune alliance de collecte de données et nous n’avons donc aucune obligation légale de partager vos informations, peu importe qui les demande.

Nous appliquons également une politique stricte de No Logs qui garantit l’absence de collecte et d’enregistrement de vos activités en ligne. Ainsi, votre identité et vos données personnelles sont protégées en toutes circonstances.

4. Surfer sur Internet en toute liberté

Contourner les blocages internet peut s’avérer vain si vous ne pouvez le faire que sur un seul appareil. Vous devez pouvoir consulter vos sites favoris où que vous soyez, sur tout appareil.

C’est pourquoi CyberGhost VPN dispose d’applications dédiées pour Android, iOS, Windows, macOS et Linux, afin de vous offrir l’embarras du choix. Vous pouvez également installer CyberGhost VPN sur un maximum de 7 appareils en simultané. Ainsi, l’ensemble de votre réseau domestique est et vous n’avez plus à devoir choisir jongler parmi vos différents appareils et les connecter manuellement.

La presse indépendante utilise des VPN pour protéger ses droits d’édition

Lorsqu’un gouvernement décide d’appliquer des mesures de censure dans un pays, les médias et les journalistes locaux sont généralement les premiers à en pâtir. C’est pourquoi de nombreux médias et journalistes ont recours à des outils tels que les VPN et The Onion Router (Tor) pour mener à bien leur travail. Autrement, ils seraient complètement privés de leurs libertés.

À l’instar des citoyens lambdas, la presse utilise les VPN pour accéder à des sites normalement soumis à des restrictions gouvernementales. Les VPN les aident à préserver leur vie privée et à préserver leur sécurité lorsqu’ils surfent en ligne ou utilisent des outils comme Tor pour accéder au dark web. De nombreuses publications importantes passent également par le dark web pour publier des informations sans ingérence.

Les VPN permettent également aux journalistes de contacter des informateurs et de publier leurs travaux sans craindre des représailles de la part des autorités.

Découvrez ces 10 exemples de pays qui ont durci les mesures prises à l’égard des réseaux sociaux au cours des dernières années.

10 pays où les réseaux sociaux sont bannis

Selon Statista, au moins 71 pays ont bloqué ou restreint l’accès aux réseaux sociaux d’une manière ou d’une autre depuis 2015.

Image of world map with countries organized by color based on their internet censorship status

Cela représente un nombre incroyable de pays qui contrôlent la présence en ligne de leurs citoyens et les informations auxquelles ils ont accès. Je ne couvrirai pas tout ici, car la liste serait trop longue. J’ai plutôt dressé la liste des dix premiers pays classés selon de leur degré de liberté en ligne basé sur l’indice de liberté « Internet Freedom Index », ou IFS.

PS : il ne s’agit pas d’un palmarès dont vous souhaitez que votre pays fasse partie !

1. Corée du Nord – Discrétion et contrôle

Ce qui y est censuré : Toutes les plateformes de réseaux sociaux.

Score IFS : Aucun score (ou vraisemblablement 0).

Par où commencer si ce n’est par la Corée du Nord ? Le Tiger Woods de la censure. Une vie sans Internet ? Cela paraît invraisemblable, mais c’est pourtant la réalité pour les citoyens de Corée du Nord.

Une vie censurée

La censure en Corée du Nord s’étend bien au-delà des réseaux sociaux. La majeure partie de la population ne peut pas du tout utiliser Internet et encore moins les plateformes sociales occidentales telles que Facebook ou Twitter.

En Corée du Nord, l’accès à Internet est réservé aux hauts fonctionnaires, aux scientifiques et à l’élite étudiante. Pourtant, même ces personnes voient leurs activités et leur accès étroitement surveillés. La surveillance exercée par la Corée du Nord s’applique également aux fonctionnaires en poste à l’étranger. Des membres du personnel nord-coréen surveillent chaque connexion à laquelle ces fonctionnaires ont accès.

Le contrôle du gouvernement est absolu

Le pays vise à contrôler tous les médias, de la radio à la télévision d’État, en passant par un intranet sanctionné par le gouvernement. Il bloque également la plupart des sites occidentaux et tous les sites sud-coréens. Selon de récentes rumeurs, la Corée du Nord pourrait bien disposer d’un réseau social pour ses citoyens, mais nous ne pouvons pas en être sûrs.

En 2013, la Corée du Nord autorise petit à petit les étrangers de passage, à accéder aux réseaux mobiles 3G. Les touristes peuvent toujours utiliser Internet et les réseaux sociaux, bien qu’une vidéo de 30 secondes mette environ trois heures à charger.

La plupart des nord-coréens n’ont aucune idée réelle de ce qu’est Internet et de ce qu’on peut en faire. La Corée du Nord interdit également les VPN et les sanctions pour leur utilisation restent à l’heure actuelle encore floues. Si certains prétendent que les violations ne donnent lieu qu’à une simple amende, d’autres laisseraient entendre que les citoyens peuvent encourir la peine de mort s’ils sont pris en train d’utiliser un VPN.

Des transfuges feraient circuler clandestinement dans le pays des clés USB remplies d’informations factuelles pour contrer la propagande de Kim Jong-un, soutenus par exemple par quelques associations caritatives comme Flash Drives for Freedom.

2. Chine – Un œil averti pour imposer la cohésion sociale

Ce qui y est censuré : Toutes les plateformes de réseaux sociaux occidentales, des alternatives étant disponibles localement.

Score IFS : 10/100 

La nation communiste a un véritable passif dans le contrôle et la régulation sociale. En effet, le Grand Pare-feu de la Chine empêche les sites figurant sur la liste noire d’être accessibles à la population. Cette liste comprend la plupart des plateformes de réseaux sociaux populaires et des services de streaming.

La Chine a bloqué les réseaux sociaux durant les émeutes du Xinjiang

La Chine a fermé les trois principaux réseaux sociaux (Facebook, Twitter et YouTube) en 2009, soit plus d’un an avant le printemps arabe. La Chine interdit également les VPN, à l’exception de ceux contrôlés par le gouvernement. Cela dit, l’utilisation d’un VPN qui enregistre les informations pour le gouvernement va à l’encontre de l’objectif premier d’un VPN.

Le blocage des réseaux sociaux a aussi coïncidé avec le déclenchement des émeutes du Xinjiang. La minorité musulmane de Chine, les Ouïghours, a entamé une série de protestations qui se sont transformées en une multitude de démonstrations de violence. À l’instar du printemps arabe, ces militants ont utilisé Facebook comme élément essentiel de leur réseau de communication.

La Chine se détache de l’Internet conventionnel

Après avoir réprimé les émeutes, le gouvernement chinois a cherché à réduire davantage au silence ses citoyens et a bloqué toutes les méthodes de communication qui permettaient aux citoyens de partager les évènements. L’interdiction des réseaux sociaux contribue à enfermer la Chine dans une “bulle”. Elle permet également de taire tous les événements politiques nationaux. En somme, cela permet au gouvernement chinois de contrôler la façon dont le reste du monde perçoit l’actualité chinoise.

Le pays dispose de son propre réseau social national, appelé Weibo, où les utilisateurs peuvent se connecter sous le regard attentif du gouvernement. La localisation des réseaux sociaux du pays a également permis à la Chine de monopoliser son industrie technologique en plein essor. Certaines applications sociales, comme TikTok, existent en Chine, mais sous des noms différents et des règles strictes.

Il est intéressant de noter que Facebook est partiellement débloqué dans la zone de libre-échange de Shanghai. La plateforme est totalement accessible à Macao et à Hong Kong, selon le principe « un pays, deux systèmes », du moins pour le moment.

3. Iran – La course à la censure

Ce qui y est censuré : Facebook, Twitter, YouTube, Discord, Weibo, TikTok, Twitch ainsi que plus de cinq millions d’autres sites internet.

Score IFS : 16/100

L’élection présidentielle iranienne de 2009 a marqué le début d’une déferlante anti-censure en ligne. Le président en place, Mahmoud Ahmadinejad, se présentait face à trois candidats de l’opposition. À l’époque, son plus proche rival était Mir-Hossein Mousavi, candidat du CCRF. Ahmadinejad s’est déclaré vainqueur avec 62 % des voix, alors qu’il n’avait recueilli qu’environ deux tiers des suffrages.

Comme on pouvait s’y attendre, cette décision fut très mal accueillie par de nombreux iraniens. Des manifestations de masse réunissant des millions de citoyens ont éclaté dans tout le pays. Là encore, les manifestants ont utilisé les réseaux sociaux comme outil de communication. En réponse, le gouvernement a banni Facebook, Twitter et YouTube, afin d’écraser toute idée dissidente.

Un filtrage à la loupe

L’Iran a depuis levé l’interdiction des réseaux sociaux de plusieurs plateformes. Toutefois, le pays a recours à ce qu’il appelle un « filtrage intelligent » pour bloquer certains contenus sur le web. Cela restreint essentiellement l’accès à des sites comme Facebook, YouTube, Twitch et Twitter. Les autorités censurent également les « contenus répréhensibles ». Est bloqué tout ce qui susceptible d’aller à l’encontre des préceptes religieux et des normes de la république islamiques.

La censure gouvernementale est particulièrement virulente en période d’instabilité politique. Par exemple, Instagram et Telegram ont fait l’objet d’un blocage en 2017 et 2018 pour mettre fin à une série de protestations, allant jusqu’à bloquer totalement l’accès à Internet dans certaines fractions du pays.

En 2021, l’Iran propose un projet de loi visant à restreindre davantage l’accès à Internet, notamment en interdisant Instagram et WhatsApp. De nombreuses plateformes  telles que Signal ont connu le même sort en début d’année.

4. Vietnam — Le grand imposteur

Ce qui y est censuré : La plupart des sites bloqués sont spécifiques au Vietnam ou utilisent la langue vietnamienne. Les sites en anglais sont bloqués périodiquement, mais il est difficile de suivre avec précision tous les blocages…

Score IFS : 22/100 

Le gouvernement vietnamien nie tout problème avec les réseaux sociaux, mais le contrôle qu’il exerce sur la toile dit tout son contraire. Celui-ci est tel que certains le surnomment le « Bamboo Firewall ». C’est en 2009 que la chasse aux réseaux sociaux démarre au Vietnam, lorsque le gouvernement bloque l’accès à Facebook une semaine durant. Bien que cela n’ait jamais été admis publiquement, il y avait bien une volonté d’empêcher les citoyens de critiquer l’autorité.

Aujourd’hui, le pays continue de bloquer certains réseaux sociaux de manière aléatoire. Pourtant, les autorités insistent sur le fait qu’elles ne censurent pas ces derniers. Le Vietnam a ensuite interdit LinkedIn en juin 2016, mais l’accès y a été rétabli depuis. Le gouvernement a tenté de nier une fois de plus ce geste, un postulat qui s’est avéré vrai par la suite.

Une nouvelle loi sur la vie sociale en ligne

En 2021, le Vietnam instaure un code de conduite national sur les réseaux sociaux. Ce code interdit tout ce qui porte atteinte aux « intérêts de l’État ». Il encourage également les gens à publier des nouvelles positives sur le pays et le gouvernement.

Le Vietnam bloque également certains services de streaming, notamment Netflix, HBO et Hulu. Les Vietnamiens et les touristes peuvent néanmoins accéder à ces services avec un VPN.

Si vous utilisez CyberGhost VPN lorsque vous êtes au Vietnam, vous pourrez utiliser nos serveurs optimisés pour le streaming afin d’obtenir un accès direct aux plateformes du monde entier. Vous pouvez également vous connecter à l’un de nos 12 serveurs à Hanoi pour accéder au contenu local tout en préservant votre vie privée.

5. Russie – Contrôler les médias pour maîtriser la narration

Ce qui y est censuré : Twitter, Facebook, Instagram, LinkedIn sont bloqués ainsi que des milliers d’autres sites internet.

Score IFS : 30/100 

La Russie pratique la censure à bien des aspects qui mériteraient que l’on s’y attarde sur bien des lignes, mais restons-en aux faits.

Création du Registre Unique

Au cours des manifestations de 2011 à 2013 en Russie, le pays a instauré le « registre unique ». Le gouvernement russe utilise cet outil pour bloquer les sites web, les adresses IP et les domaines jugés « extrémistes ». Pourtant, de nombreux sites internet sans histoires sont également tombés sous cette classification. En 2019, la Russie a même présenté un projet de loi visant à infliger une amende aux internautes et aux sites critiquant ouvertement le gouvernement et à les bloquer.

Créer un « Rideau de Fer » avec l’aide de la Chine

La Russie a par ailleurs collaboré avec  des responsables de la sécurité du « Grand Pare-feu » chinois pour réglementer son cadre de filtrage des sites internet. En 2019, le pays a entrepris de construire des systèmes pour isoler entièrement l’internet russe du reste de la toile, y compris des réseaux mobiles. Une initiative qualifiée par certains de »rideau de fer en ligne ».

Restreindre les solutions de contournement de la censure

En 2017, la Russie a adopté une loi visant à restreindre l’utilisation des VPN et à limiter le niveau de confidentialité obtenu à l’aide du chiffrement de bout en bout. Cette loi contraint également utilisateurs de ces services de messagerie en ligne à fournir un numéro de téléphone empêchant ainsi l’envoi de messages en toute confidentialité et anonymat..

La Russie a présenté de nombreux projets de loi visant à instaurer la censure internet au cours de la dernière décennie. Le gouvernement prétend qu’ils entendent « empêcher toute influence nocive la population et violation des valeurs socioculturelles ». En 2021, la Russie aurait restreint l’accès à The Onion Router (Tor) pour empêcher toute volonté de contourner ces lois.

L’escalade de la censure durant l’invasion de l’Ukraine

La Russie a intensifié davantage ses efforts lors de l’invasion de l’Ukraine en 2022. Le gouvernement a censuré des sites comme Facebook et Twitter, les accusant de relayer des fake news sur la guerre.

La Russie a également rapidement mis en œuvre une nouvelle loi obligeant les entreprises tech à créer des entités juridiques dans le pays. Cette loi s’applique à des sociétés comme Google, TikTok et Meta. L’objectif est de contraindre les entreprises à se plier aux lois russes et fait courir aux employés le risque d’être intimidés et emprisonnés. La Russie a fait savoir qu’elle bloquerait les services de toute entreprise jugée non-conforme.

6. Biélorussie – Rester au pouvoir à tout prix

Ce qui y est censuré : La plupart des réseaux sociaux sont disponibles, mais l’accès y est parfois limité et de nombreux groupes et canaux sont bloqués ou leur accès y est illégal. Les gens pratiquent une certaine forme d’autocensure.

Score IFS : 31/100 

La censure en Biélorussie ne date pas d’hier et remonte à l’année 2006. À cette époque,  les citoyens biélorusses ont pris conscience du contrôle strict exercé par le pays sur Internet.

Une approche basée sur la surveillance et le blocage

Depuis 2007, le gouvernement exige que les cybercafés enregistrent chaque personne qui utilise leurs services et les sites internet consultés. Une autre loi contraint tous les sites web locaux et internationaux à s’enregistrer auprès du ministère de l’information de Biélorussie. À défaut, le site est automatiquement bloqué. Cette loi est en vigueur depuis 2009.

Les fournisseurs d’accès à Internet doivent censurer de nombreux sites jugés « extrémistes ». Le gouvernement biélorusse a partiellement bloqué Internet au cours des élections présidentielles de 2020. Le blocage s’est ensuite poursuivi lorsque des protestations ont éclaté.

S’abonner à certains services est un crime

Ces dernières années, la Biélorussie a également bloqué des sites d’actualité et des stations radio. En 2021, le pays adopte une loi interdisant légalement tout abonnement à une partie des médias sociaux (tels que Telegram). Le pays est considéré comme un « ennemi de l’Internet » depuis plus de dix ans et continue d’entraver les libertés numériques sous le régime de Loukachenko.

7. La Turquie – Une façade pour diriger en toute impunité

Ce qui y est censuré : Aucune des principales plateformes à l’heure actuelle, mais la Turquie bloque régulièrement l’accès à des sites web et fait retirer des messages sur les réseaux sociaux.

Score IFS : 34/100 

Les rapports entre la Turquie et Twitter remontent à 2014 à la suite d’une querelle. Le Premier ministre turc, Tayyip Erdogan, a alors banni Twitter en raison de certains enregistrements circulant sur la plateforme et incriminant son gouvernement dans des allégations de corruption. Il déclarait alors que ses rivaux politiques étaient à l’origine de cette manœuvre. Conséquence ? Effacer toute preuve et faire comme si rien ne s’était passé !

La vérité en tweets

Erdogan a affirmé que l’opposition utilisait Twitter pour mettre à mal le régime allant jusqu’à jurer “d’anéantir Twitter » au cours de cet incident. L’interdiction n’a duré que deux semaines, mais la Turquie a de nouveau bloqué Twitter temporairement en 2015. Cette fois, Facebook et YouTube ont également subi le blocage.

L’incident de 2015 s’est traduit par une volonté  d’empêcher la circulation d’images de Mehmet Selim Kiraz, procureur d’État retenu en otage par des militants dans un palais de justice d’Istanbul. Kiraz est mort quelques heures après l’interdiction suite à des blessures par balle dont il avait été victime lorsque les forces de sécurité ont pris d’assaut le palais de justice.

Ces interdictions ne sont aujourd’hui plus en vigueur, mais les relations entre la Turquie et Twitter demeurent tendues. Le pays a d’ailleurs soumis un grand nombre de demandes de suppression de divers tweets. Selon Twitter, la Turquie se classe au troisième rang pour le nombre de demandes de suppression, derrière le Japon et la Russie.

Le doigt sur la gâchette

Le conflit entre Twitter et la Turquie est loin d’être un cas isolé. Depuis 2007, le gouvernement turc bloque régulièrement l’accès à YouTube, sur des périodes allant jusqu’à 30 mois. YouTube a réagi en bloquant un certain nombre de vidéos pour éviter que le site entier ne soit banni. Mais cela n’a pas suffi. Les procureurs turcs sont allés jusqu’à demander à Google de bloquer des vidéos sur YouTube au niveau international, ce à quoi le géant a répondu par la négative.

La liste de sites internet et domaines bloqués en Turquie est longue et n’a cessé de croître au fil du temps. On estime le nombre de sites bloqués à plus de 150 000 parmi lesquels Facebook et WhatsApp (temporairement), Reddit, 4Chan et Wikipedia.

Le gouvernement turc a même bloqué des outils populaires de Google et de partage de fichiers tels que Google Drive, Google Translate, Google Docs et Dropbox. Par ailleurs, la Turquie a déjà bloqué plusieurs VPN et même The Onion Router (Tor) par le passé.

8. Turkménistan – Museler la critique

Ce qui y est censuré : Facebook, Instagram, YouTube, TikTok, Twitter, Skype, WeChat, Telegram et la plupart des autres sites  ou applis de réseaux sociaux.

Score IFS : 34/100 

Le gouvernement turkmène contrôle étroitement l’utilisation des médias de masse et des réseaux sociaux. Toute critique à l’encontre du président ou du gouvernement est expressément interdite. L’accès à Internet n’a été ouvert qu’à quelques citoyens du pays en 2008, et il est encore largement restreint et fortement surveillé.

Monopoliser internet

La plupart des citoyens n’ont accès qu’à Turkmenet, un intranet local géré par le gouvernement. Turkmenet ne donne pas accès aux réseaux sociaux extérieurs tels que Facebook ou Twitter. Le pays disposerait d’un système de réseau social local, bien que difficile d’en confirmer l’existence à l’heure actuelle.

Il est intéressant de noter que certains réseaux sociaux russes, dont Odnoklassniki et Mail Agent Chatting, étaient accessibles un temps avant d’être bloqués à nouveau. Le Turkménistan a lancé sa première application de messagerie (sanctionnée par le gouvernement) en 2018.

Étant donné que l’entreprise publique Turkmen Telecom monopolise l’accès à Internet, ce pays figure souvent au bas de la liste des libertés de la presse et de l’internet.

9. Bangladesh – Étouffer toute forme de contestation 

Ce qui y est censuré : Aucune grande plateforme n’est actuellement bloquée, mais nulle n’en est à l’abri.

Score IFS : 40/100

En 2015, la Cour suprême du Bangladesh applique la peine de mort de deux criminels de guerre avérés. Le tollé public qui en a résulté a « forcé » le gouvernement à couper complètement l’accès à Internet dans le pays.

Lorsque le réseau a été rétabli, plusieurs services sont restés bloqués. La liste des services bloqués comprenait des réseaux sociaux tels que Facebook, ainsi que des applications de messagerie populaires telles que WhatsApp. Dans un premier temps, le gouvernement a déclaré qu’il s’agissait d’une erreur. Sauf qu’il en était tout autrement.

Les autorités ont finalement révisé leur déclaration, invoquant des raisons de sécurité pour justifier le blocage. L’accès à Facebook a été interrompu durant plus d’un mois, tandis que le gouvernement a interdit Twitter et plusieurs applications de chat pour une période beaucoup plus longue.

Filtrage “intelligent” d’Internet

En 2019, les autorités bangladaises mettent en place un programme de surveillance et de filtrage semblable au système de « filtrage intelligent » iranien, dans l’optique de détecter et prévenir les cybermenaces. Les entreprises de télémarketing du Bangladesh ont également dû cesser de proposer tout service qui offrait un accès gratuit aux réseaux sociaux.

10. Ouganda – Le silence des plus démunis

Ce qui y est censuré : Facebook et Instagram. L’Ouganda interdit aussi périodiquement d’autres réseaux sociaux, particulièrement en période électorale.

Score IFS : 49/100 

Les analystes politiques s’accordent à dire que cette nation africaine est devenue une dictature « light ». Le président en exercice est au pouvoir depuis 1986, mais n’a commencé que récemment à se pencher sur la censure des réseaux sociaux. Plutôt que d’interdire purement et simplement ces services, l’Ouganda tente d’imposer une taxe sur les applications de réseaux sociaux. Oui, vous avez bien lu.

En 2018, cette taxe controversée a consisté à faire payer aux internautes 200 shillings ougandais (équivalent à l’époque de 0,051 EUR) par jour pour accéder à 60 applications mobiles différentes. Parmi celles-ci figurent Facebook, Twitter, Instagram et WhatsApp. Les détracteurs de cette taxe ont accusé le président ougandais d’étouffer les opinions des citoyens les plus modestes, car cette taxe pourrait les priver de leur droit à la liberté d’expression.

Une énième surenchère sur une taxe déjà absurde

Le gouvernement a affirmé qu’il s’agissait là d’une mesure visant à limiter la « propagation des rumeurs » et à en tirer un revenu de la popularité des applications contrôlées par des étrangers. Le public n’a pas bien accueilli cette proposition de taxe, mais le président ougandais a persisté à la défendre. Il a qualifié l’utilisation des réseaux sociaux d’articles de luxe, la comparant à la bière, au tabac et au parfum.

La plupart des Ougandais utilisent des VPN pour éviter la taxe sur les réseaux sociaux. C’est pourquoi le gouvernement a apporté des modifications à cette taxe, qui est entrée en vigueur le 1er juillet 2021. Il applique désormais à tous les internautes une taxe de 12 %, qui s’ajoute à la TVA existante de 18 %. Les taxes sur les frais d’utilisation d’Internet s’élèvent donc à 30 % au total. C’est un prix bien trop élevé pour de nombreux citoyens ougandais, qui vivent sous le seuil de pauvreté.

L’accès aux réseaux sociaux est-il un droit ?

Plusieurs pays ont pris des mesures exceptionnelles pour bloquer l’accès de leurs citoyens aux réseaux sociaux. Cela crée un environnement totalement censuré, isolé du reste du monde.

Le contrôle des réseaux sociaux par les gouvernements a élargi le débat autour des libertés individuelles. Les réseaux sociaux sont-ils devenus un droit humain fondamental ? Verrons-nous un jour où chacun sera libre de tweeter ? C’est notre aspiration et ce que nous nous efforçons de rendre possible ici à CyberGhost VPN.

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Vous résidez dans un pays démocratiquement libre ? Voici pourquoi vous devriez utiliser un VPN

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Les VPN sont d’une immense utilité pour les personnes qui ne peuvent pas accéder à certains sites et plateformes de réseaux sociaux sans eux. Ils peuvent également vous être très utiles même lorsque vous ne résidez pas dans un pays qui restreint arbitrairement vos libertés.

Quel que soit le degré de démocratie de votre pays, votre gouvernement peut toujours surveiller votre activité sur Internet. Les sites et les publicitaires utilisent des traceurs pour vous suivre sur le web et vous profiler numériquement, tandis que les cybercriminels peuvent toujours vous traquer ou vous cibler avec des attaques par déni de service distribué ou des attaques de type man-in-the-middle.

Lorsque vous utilisez CyberGhost VPN, vous êtes protégé contre les cyberattaques et les atteintes à la vie privée numérique.

CyberGhost VPN utilise la solution de cryptage la plus fiable du marché pour empêcher toute personne extérieure de voir ce que vous faites en ligne. Il offre également d’autres avantages. Par exemple, vous pouvez accéder à des plateformes de streaming à l’étranger et bénéficier de meilleures offres lors de vos achats en ligne.  De manière générale, vous profitez d’une meilleure confidentialité en ligne, car aucun organisme ne peut suivre votre adresse IP et vous profiler.

FAQ

Les réseaux sociaux peuvent-ils être interdits ?

Les gouvernements peuvent bloquer et interdire tous les sites web à leur guise, y compris les réseaux sociaux. Si de nombreux États s’abstiennent de bloquer les réseaux sociaux pour protéger la liberté d’accès à l’information, certains pays portent la censure en ligne à un niveau supérieur.
Les résidents des pays où la censure est sévère, comme la Chine et la Russie, se tournent souvent vers les VPN pour contourner ces interdictions. CyberGhost VPN vous donne accès à l’intégralité de la toile grâce à un puissant cryptage AES 256 bits, ce qui vous permet de contourner les restrictions imposées sur les réseaux sociaux.

Quels pays ont interdit les réseaux sociaux ?

Plusieurs pays à travers le monde ont fait usage du blocage ou de la restriction des réseaux sociaux, notamment la Chine, la Russie, la Biélorussie, l’Iran et l’Ouganda, pour n’en citer que quelques-uns. Certains, comme la Corée du Nord et le Turkménistan, ont carrément interdit toutes les plateformes (et appliqué d’autres formes de censure).
Les VPN offrent un moyen aux ressortissants et aux visiteurs de ces pays de retrouver l’accès aux réseaux sociaux. Lorsque vous vous connectez à l’un des milliers de serveurs de CyberGhost VPN à travers le monde, aucun réseau social n’est inaccessible !

Pourquoi ne devrions-nous pas interdire les réseaux sociaux ?

Les réseaux sociaux ont révolutionné la liberté d’expression et l’accès à l’information et à la connaissance. Internet fait désormais partie intégrante de notre façon de mener des recherches, de nous informer et de communiquer.
Les pays interdisant les réseaux sociaux ne veulent souvent pas que les internautes accèdent librement aux informations. Des outils tels que CyberGhost VPN permettent de contourner ce problème. Nous laissons les internautes libres de choisir ce qu’ils veulent consulter en ligne. Notre garantie satisfait ou remboursé de 45 jours vous laisse tout le temps nécessaire pour tester cela par vous-même.

Les enfants devraient-ils être interdits d’accès aux réseaux sociaux ?

Il ne nous incombe pas de décider si les enfants doivent être présents sur les réseaux sociaux ou non. C’est à leurs parents d’en décider. De nombreux réseaux sociaux fixent un âge minimum d’utilisation dans leurs conditions d’utilisation.
Si vous autorisez vos enfants à fréquenter les réseaux sociaux, veillez à les sensibiliser au respect de la vie privée. Un bon début est de protéger leurs appareils avec un logiciel antivirus et d’utiliser un VPN lorsqu’ils parcourent le web. CyberGhost VPN est une excellente option, car vous pouvez protéger jusqu’à 7 appareils simultanément avec un seul abonnement.

Un VPN peut-il débloquer l’accès aux réseaux sociaux ?

CyberGhost VPN peut vous garantir un accès sans restriction à n’importe quel réseau social dans le monde entier. Nous utilisons un chiffrement puissant qui crypte vos données pour vous protéger de l’espionnage et des restrictions gouvernementales.
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