Internet est devenu un formidable moyen pour les personnes LGBTQ+ du monde entier de communiquer et de partager leurs expériences. Malheureusement, le monde numérique n’est pas l’espace sécurisé que les gens espéraient. Les membres de la communauté LGBTQ+ sont particulièrement exposés aux cybermenaces et au harcèlement en ligne.
Ce sujet peut être mis en avant pendant le mois des fiertés, mais le grand public a tendance à oublier que les personnes LGBTQ+ sont victimes de discrimination et confrontées à des défis particuliers tout au long de l’année. Selon l’endroit où vous résidez, les menaces en ligne peuvent être variées, allant de la simple provocation puérile à l’intervention des autorités. En cas de doute, veuillez consulter les ressources mises à disposition par les organisations LGBTQ+ locales ou les groupes de défense des droits individuels spécialisés dans les questions LGBTQ+ dans les pays où les pratiques non hétéronormatives sont illégales.
Avant toute chose, examinons les défis généraux auxquels la communauté LGBTQ+ est confrontée en ligne et passons en revue les mesures que vous pouvez prendre pour garantir votre protection et celle de vos proches.
Risques en ligne pour la communauté LGBTQ+
Le monde numérique comporte de nombreuses cybermenaces, mais les personnes LGBTQ+ sont particulièrement exposées au harcèlement ciblé. Selon des experts, les jeunes LGBTQ+ sont deux fois plus susceptibles d’être victimes de cyberharcèlement, tandis que leurs homologues adultes redoutent des répercussions dans la vie réelle, comme la perte de leur emploi ou de la discrimination de la part de leurs pairs.
Examinons plus en détail les défis auxquels la communauté LGBTQ+ est confrontée en ligne.
Troll
La pratique du troll ne nécessite aucune compétence particulière, c’est pourquoi il s’agit de la forme de harcèlement en ligne la plus répandue. Les trolls peuvent prendre de nombreuses formes, des jeunes enfants en quête de reconnaissance de leurs pairs aux faux comptes à la grammaire approximative, en passant par les campagnes de harcèlement ciblées.
Si vous avez déjà vu la rubrique « Celebrities Read Mean Tweets » (« Des célébrités lisent des tweets malveillants ») de Jimmy Kimmel, vous savez exactement à quoi ressemble le cyberharcèlement par des trolls.
Même si ces célébrités minimisent l’importance de ces tweets en les qualifiant de divertissements, le harcèlement en ligne a des effets dévastateurs sur notre santé mentale. Les trolls font des remarques méchantes ou insultantes à l’égard de leurs victimes :
➡️ Apparence
➡️ Intelligence
➡️ Histoire personnelle
➡️ Origine ethnique
➡️ Situation financière
➡️ Orientation sexuelle
➡️ Genre et/ou expression de genre
Selon une enquête menée par Netsanity, 58 % des jeunes LGBTQ+ ont déclaré avoir été victimes de discours haineux sur Internet, et 35 % ont même reçu des menaces en ligne.
Cyberharcèlement
Les harceleurs ciblent, menacent et intimident des personnes plus vulnérables qu’eux. Les harceleurs en ligne utilisent les mêmes tactiques, à la différence qu’ils se servent des outils numériques pour opérer. Cela prend généralement la forme de messages privés, de publications ou de commentaires, mais peut également inclure des supports visuels, tels que des mèmes, des images modifiées ou des vidéos.
Les cyberharceleurs utilisent les réseaux sociaux, les forums en ligne, les communautés en ligne et les faux comptes pour :
⚠️ Diffuser des rumeurs malveillantes
⚠️ Insulter verbalement
⚠️ Envoyer des menaces
⚠️ Proférer des insultes
⚠️ Usurper l’identité de quelqu’un dans le but d’obtenir des informations confidentielles
⚠️ Surveiller activement leur victime en ligne
Quiconque peut être victime de cyberharcèlement, mais la population LGBTQ+ semble être plus exposée aux problèmes de santé mentale générés par ce phénomène que les autres minorités. Selon les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies des États-Unis (CDC), plus d’un adolescent sur cinq qui ne s’identifie pas comme hétérosexuel a déjà été victime de harcèlement en ligne.
Malgré les effets néfastes du harcèlement, de nombreux pays ne disposent pas encore d’une législation complète pour lutter contre ce phénomène. Ceux appliquant un corpus législatif obsolète ne mentionnent pas le harcèlement en ligne. À moins que le cyberharcèlement ne devienne particulièrement grave au point d’être considéré comme un crime motivé par la haine, la communauté LGBTQ+ ne bénéficie que d’une protection juridique très limitée, voire inexistante.
Divulgation de données personnelles (ou doxxing)
Le doxxing (divulgation de données personnelles) est l’une des formes les plus anciennes et les plus efficaces de cyberharcèlement. Cette pratique consiste à s’en prendre à vous en publiant certaines de vos informations personnelles. Cela peut notamment inclure les informations suivantes :
➡️ Votre nom complet
➡️ Votre nom antérieur (ou deadname)
➡️ Votre adresse
➡️ Votre adresse électronique
➡️ Vos comptes sur les réseaux sociaux
➡️ Votre numéro de téléphone
➡️ Vos photos compromettantes
➡️ Vos publications privées sur les réseaux sociaux
➡️ Votre identité de genre
➡️ Votre orientation sexuelle
Les doxxeurs se concentrent sur les coordonnées afin d’inciter des inconnus à importuner et à harceler leurs victimes. Il arrive fréquemment que des personnes divulguent des informations personnelles concernant des membres de la communauté LGBTQ+ dans le but de les contraindre à révéler leur orientation sexuelle. Cela peut avoir un effet dévastateur sur les membres de cette communauté.
En 2020, une influenceuse beauté transgenre marocaine a incité ses abonnés Instagram à créer de faux profils sur des applications de rencontres gay. En se faisant passer pour des hommes homosexuels ou bisexuels, ces femmes ont révélé l’orientation sexuelle de personnes qui souhaitaient la garder secrète. Elles ont divulgué des informations personnelles de leurs victimes sur WhatsApp dans un pays où l’homosexualité est passible d’une peine pouvant aller jusqu’à trois ans de prison.
Selon certaines informations, certaines cibles de cette campagne auraient reçu des menaces de mort et subi des expulsions forcées.
Cyberimposture (ou catfishing)
Le catfishing (ou cyberimposture) consiste pour un individu malveillant à adopter une fausse identité en ligne dans le but de vous manipuler ou de vous inciter à effectuer des actions que vous n’effectueriez pas en temps normal. Cette technique est utilisée pour paraître plus séduisante et ainsi leurrer des victimes. Le mode opératoire habituel implique :
⚠️ Des images contrefaites ou volées
⚠️ De mentir sur leur âge ou leur genre
⚠️ Un historique fictif
⚠️ Une identité fictive
Ces individus opèrent généralement sur les applications de rencontre. Selon Psychology Today, environ 53 % des Américains mentent sur leur profil de rencontre. Il n’est donc pas surprenant que les escrocs considèrent ces plateformes comme un terrain particulièrement propice.
Les auteurs de cyberimposture peuvent être des jeunes qui s’ennuient et souhaitent simplement vous piéger, ou des cybercriminels chevronnés souhaitant obtenir vos informations financières ou vous dérober des fonds. Les victimes sont exposées à un risque accru d’anxiété, de dépression et même de paranoïa. Pour les membres de la communauté LGBTQ+, cette pratique peut également présenter des risques en matière de sécurité.
En 2018, quatre hommes de Frisco, au Texas, ont été reconnus coupables de crimes motivés par la haine après avoir créé de faux profils sur Grindr dans le but de s’en prendre à des hommes homosexuels. Ils ont enlevé, battu, volé et traité leurs victimes de manière inhumaine. En 2021, Talent A’christian Bradley, un jeune homme de 19 ans, a été accusé d’avoir tué deux hommes qu’il avait rencontrés sur Grindr.
Le cas le plus effrayant est peut-être celui de Stephen Port, surnommé le « tueur de Grindr ». Au cours de sa série de meurtres qui a duré 16 mois, Port a piégé des hommes sur Grindr afin de les attirer dans son appartement, où il leur administrait une dose mortelle de GHB, une drogue psychoactive.
Nous vivons dans un monde qui peut parfois être effrayant. Il est important de prendre des mesures pour assurer votre sécurité en ligne et hors ligne. Bien que je ne sois pas un expert en matière de défense personnelle, je peux vous présenter 9 conseils simples qui vous aideront à vous protéger contre les cybermenaces.
9 conseils de sécurité à ne jamais négliger
Il est extrêmement important d’adopter de bonnes pratiques en matière de cybersécurité. Pour les membres de la communauté LGBTQ+, il est essentiel de disposer de connaissances approfondies et des outils adéquats afin de parcourir la toile en toute sécurité.
1. Évitez de divulguer trop d’informations
Sur les réseaux sociaux, les invites de type : « À quoi pensez-vous ? » et autre « Quoi de neuf ? », sont là pour vous inciter à publier et à rester engagé. Ils disposent même d’un algorithme qui vous encourage à publier aussi souvent que possible afin de conserver votre visibilité et augmenter votre nombre d’abonnés.
Cela étant dit, plus vous divulguez de détails, plus vous vous exposez au doxxing et au cyberharcèlement. Voici quelques conseils à garder à l’esprit pour renforcer votre sécurité.
👉 Ne vous sentez pas obligé de partager ou de publier des photos de vous-même si cela vous met mal à l’aise.
👉 Désactivez le géomarquage automatique sur les réseaux sociaux.
👉 Signalez les comptes qui republient vos photos sans votre consentement.
👉 Ne communiquez pas votre adresse personnelle ni votre numéro de téléphone sur les réseaux sociaux.
👉 Méfiez-vous des personnes à qui vous révélez des informations personnelles en ligne.
👉 Soyez attentif à votre environnement pendant les appels vidéo.
👉 Ne divulguez jamais vos coordonnées bancaires ou vos informations de carte bancaire en ligne.
👉 Faites attention aux personnes à qui vous vous confiez par message privé.
2. Activez les paramètres de confidentialité
Les paramètres de confidentialité vous permettent de contrôler les informations que vous partagez. Vous les retrouverez partout, des appareils connectés à Internet aux plateformes de réseaux sociaux en passant par les navigateurs. Par défaut, ces services vous demanderont de partager autant de données que la législation l’autorise. Cela leur permet d’obtenir des statistiques sur la manière dont vous utilisez le service et sur ce qui vous inciterait à rester plus longtemps. Certains services revendent même vos informations à des annonceurs et à des agences d’analyse afin d’en tirer profit.
👉 Désactivez les paramètres de localisation. Assurez-vous, a minima, que l’application n’accède à votre position que lorsque vous l’utilisez activement.
👉 Consultez la politique de partage des données de l’entreprise. Si vous résidez dans un pays où la communauté LGBTQ+ est victime de discrimination, prenez en considération la quantité de données que vous estimez approprié de divulguer.
👉 Activez les filtres de contenu chaque fois que cela est possible. Certains réseaux sociaux vous permettent de filtrer les publications ou les commentaires contenant certains mots-clés.
3. Faites preuve de prudence sur les applications de rencontre
Les rencontres en ligne sont déjà complexes en soi, mais les membres de la communauté LGBTQ+ sont confrontés à des défis supplémentaires. Sur les applications de rencontre traditionnelles, vous pourriez être la cible d’attaques homophobes et de personnes intolérantes, tandis que les applications de rencontre LGBTQ+ constituent un terrain propice aux escrocs et aux trolls.
Comment avoir la certitude que vous échangez avec une personne authentique ? Voici la marche à suivre.
🚩 Effectuez une recherche d’image inversée. C’est le moyen le plus simple de repérer un faux profil. Si la photo est une image tirée d’une banque d’images ou ne correspond pas à la personne derrière le profil, signalez ce dernier et mettez un terme à la conversation. Si vous avez encore des doutes, n’hésitez pas à demander un selfie à votre interlocuteur. Si vous essuyez de multiples refus, vous pouvez avoir des soupçons.
🚩 Soyez prudent s’ils semblent trop pressés. Une déclaration d’amour après quelques conversations ? Des projets à long terme après quelques semaines ? Un adorable surnom après quelques jours ? Ce sont des signes classiques d’une arnaque aux sentiments. Si votre interlocuteur commence à vous mettre la pression ou à exploiter votre culpabilité afin que vous fassiez quelque chose pour lui, il est préférable d’en rester là.
🚩 Cherchez cette personne sur d’autres réseaux sociaux. Il s’agit d’une méthode simple pour vérifier si vous communiquez avec une personne authentique. Sa biographie ou sa photo de profil peuvent parfois fournir quelques indices pour déterminer s’il est réellement membre de la communauté LGBTQ+ ou s’il cherche simplement une cible. Veillez toutefois à agir avec modération. Évitez de devenir un cyberharceleur.
🚩 Proposez un appel FaceTime ou une conversation vidéo. Les fraudeurs et les imposteurs refusent les appels vidéo. En règle générale, c’est parce qu’ils se font passer pour quelqu’un d’autre. Il est vrai que certaines personnes n’ont pas encore fait leur coming out et sont susceptibles de craindre que leurs proches ou leurs amis entendent cette conversation, vous pouvez leur proposer de jouer un rôle. Faites comme si vous étiez un recruteur, un camarade de classe ou même une personne s’étant trompée de numéro.
🚩 Faites attention aux lieux où vous vous rencontrez. Lorsque vous rencontrez des inconnus, la police recommande généralement de choisir des endroits fréquentés et bien éclairés. Pour les membres de la communauté LGBTQ+, ce n’est pas toujours une option viable, surtout si votre pays applique des législations discriminatoires. Informez systématiquement une personne de confiance de votre localisation et n’hésitez pas à vous rétracter si vous vous sentez en danger.
4. N’hésitez pas à utiliser l’option vous permettant de bloquer quelqu’un
Il est parfois nécessaire de bloquer des personnes sur les réseaux sociaux. Considérez cela comme une forme de pratique thérapeutique en matière de santé mentale. La plupart des sites Web, forums et réseaux sociaux vous offrent désormais la possibilité de bloquer des utilisateurs et de les empêcher d’interagir avec vous.
Commencez par bloquer :
🚩 Les trolls
🚩 Les farceurs malveillants
🚩 Les intégristes religieux
🚩 Les harceleurs
🚩 Les prédateurs
🚩 Les escrocs
🚩 Les spammeurs
Votre expérience sur les réseaux sociaux sera nettement plus agréable.
5. Utilisez un VPN pour chiffrer vos données
Un VPN est un outil de sécurité vous permettant de dissimuler votre adresse IP et de faire transiter votre trafic par un serveur distant. Ce processus chiffre également votre connexion, ce qui rend vos informations de navigation illisibles à toute personne autre que vous.
Pour protéger l’intégralité de votre vie numérique, vous aurez besoin d’un VPN multiplateforme. Afin de vous assurer que personne ne puisse accéder à votre historique de navigation, il est essentiel de chiffrer les données stockées sur votre ordinateur portable, votre téléphone, votre tablette ou tout autre appareil connecté à Internet. Vous pouvez essayer CyberGhost VPN sans courir le moindre risque grâce à sa garantie de remboursement de 45 jours.
6. Prenez les violations de données au sérieux
La divulgation de vos informations personnelles dans le cadre d’une violation de données constitue une grave atteinte à la vie privée. Cela vous expose à un risque élevé d’usurpation d’identité, de cyberharcèlement et de fraude financière. Pour les membres de la communauté LGBTQ+, une violation de données peut également entraîner un dévoilement forcé de leur orientation sexuelle, ce qui peut avoir des conséquences désastreuses.
Je sais qu’il est impossible de surveiller l’actualité ou vos e-mails dans le but de rester informé des dernières violations de données. Heureusement, il existe des services qui vous alertent automatiquement si votre adresse électronique est concernée.
Je vous recommande CyberGhost ID Guard. Voici comment il fonctionne.
- Téléchargez CyberGhost VPN
- Connectez-vous avec votre nom d’utilisateur et votre mot de passe sur votre compte en ligne
- Accédez à My ID Guard
- Saisissez votre adresse électronique
- Cliquez sur Activer
- Ouvrez votre messagerie électronique pour confirmer votre adresse électronique
- Suivez les instructions fournies dans le courriel
Si votre adresse électronique est compromise, CyberGhost ID Guard vous en informera immédiatement.
7. Ne réutilisez jamais vos mots de passe
À propos de violations de données, abordons le sujet des mots de passe. En cas de violation des données, votre mot de passe peut être divulgué, ce qui signifie que d’autres personnes peuvent accéder à votre compte. Cela présage de mauvaises nouvelles.
Prenez maintenant en compte le fait que l’internaute moyen réutilise son mot de passe 14 fois. Cela signifie qu’il utilise en moyenne près de 15 fois une combinaison similaire, voire identique, de nom d’utilisateur et de mot de passe. Une fuite de données peut facilement transformer un seul compromis en 14 comptes piratés.
Scénario le moins grave ? Vous êtes confronté à des cyberintimidateurs qui vous harcèlent et à des annonceurs qui vous ciblent. Le pire scénario ? Vous risquez d’être victime d’une usurpation d’identité.
Il est préférable de choisir un mot de passe différent pour chaque compte en ligne que vous utilisez. Ceci nous mène directement au conseil suivant.
8. Utilisez des mots de passe robustes et uniques
Azerty et 12345 sont faciles à mémoriser, mais ce sont les mots de passe les moins sûrs qui soient. Pour créer un mot de passe robuste, les experts en cybersécurité recommandent d’utiliser :
💡 Au moins 16 caractères
💡 Des lettres minuscules et majuscules
💡 Des chiffres
💡 Des caractères spéciaux
Le mot de passe le plus sûr peut ressembler à : N!`C(z;QsGbfpM7(.
Ce n’est pas très esthétique, mais c’est le meilleur moyen de sécuriser vos comptes. Cela n’est toutefois pas facile à retenir. Mais vous pouvez utiliser un gestionnaire de mots de passe pour stocker l’intégralité de vos mots de passe uniques.
9. Gérez votre liste d’amis ou d’abonnés
Facebook affirme qu’il vous permet de rester en contact avec vos amis. Tik Tok se distingue par un algorithme qui rassemble des personnes partageant les mêmes intérêts. La réalité est tout autre. Les plateformes de réseaux sociaux utilisent une fonctionnalité de « Chaînes recommandées » ou « Personnes susceptibles de vous intéresser » afin de vous suggérer des comptes que vous pourriez connaître ou susceptibles de vous intéresser. C’est probablement ainsi que l’ami agaçant de votre tante vous a trouvé.
Cette fonctionnalité peut sembler intéressante en théorie, mais elle a conduit les utilisateurs à envoyer et accepter des demandes d’ajout à leur liste d’amis de manière non réfléchie par habitude. Il n’est pas recommandé d’accepter des demandes au hasard. Il se peut même qu’il ne s’agisse pas de personnes réelles.
Le hate following (ou abonnement à mauvais escient) est également devenu une tendance qui consiste à suivre des comptes que l’on trouve moralement répréhensibles, choquants ou tout simplement dérangeants. Ces abonnés prennent plaisir à colporter des ragots, à juger et à critiquer les autres. Il peut s’agir de harceleurs silencieux comme de trolls.
Il est essentiel de bien gérer votre liste d’amis, tant pour votre santé mentale que pour votre sécurité. Consultez régulièrement votre liste d’amis et vérifiez :
❌ Les personnes avec lesquelles vous n’avez pas interagi depuis longtemps
❌ Les personnes qui propagent des discours anti-LGBTQ+
❌ Les personnes qui publient et/ou partagent des messages discriminatoires
❌ Les personnes dont les opinions vous mettent mal à l’aise ou vous font vous sentir en danger
Déterminez si vous souhaitez les supprimer de votre liste d’amis ou simplement les bloquer en toute discrétion.
Avec les abonnés, il est difficile de distinguer les admirateurs timides des harceleurs silencieux. Si vous avez des raisons de croire que vos abonnés vous harcèlent, envisagez de prendre les mesures suivantes :
🚨 Limiter les personnes autorisées à commenter vos publications
🚨 Créer un filtre de contenu pour éliminer les commentaires inappropriés
🚨 Bloquer les trolls et les cyberharceleurs
🚨 Faire une pause de réseaux sociaux
🚨 Déposer une plainte auprès de la police si la situation dégénère
En fonction du nombre de vos abonnés et de votre communauté, vous pouvez également envisager de dénoncer publiquement les pratiques de harcèlement. Malgré ce que les cyberharceleurs peuvent vous faire croire, des personnes vous soutiennent et vous ne devez pas vous sentir seul dans les difficultés que vous rencontrez.
Que peuvent faire les alliés de la communauté LGBTQ+ pour apporter leur aide ?
Il n’existe pas de « bonne » façon de manifester votre soutien à la communauté LGBTQ+, mais voici quelques conseils généraux.
🏳️🌈 Consultez vos amis et les membres de votre famille qui s’identifient comme LGBTQ+. Il s’agit probablement du moyen le plus simple de découvrir comment devenir un allié efficace. Ils ne seront peut-être pas à l’aise pour répondre à toutes vos questions, mais ils seront les mieux placés pour vous orienter vers les informations appropriées.
🏳️🌈 Faites preuve d’ouverture d’esprit et soyez disposé à apprendre. La société continue de percevoir différemment les membres de la communauté LGBTQ+, par conséquent, ils ont des points de vue et des expériences qui leur sont propres. Faites preuve de compassion, essayez de vous mettre à la place d’autrui et de le comprendre.
🏳️🌈 Découvrez les enjeux auxquels est confrontée la communauté LGBTQ+. Des livres, des podcasts et des documentaires peuvent vous aider à mieux comprendre les difficultés auxquelles sont confrontés vos amis et les membres de votre famille qui font partie de la communauté LGBTQ+ et vous permettre de devenir un meilleur allié.
🏳️🌈 Soyez conscient que vous commettrez des erreurs. Il peut arriver que vous utilisiez accidentellement l’ancien nom (ou deadname) ou le mauvais pronom d’une personne, en particulier si vous la connaissiez avant sa transition. Ne craignez pas de vous excuser et de vous corriger.
🏳️🌈 Il est important de comprendre que le fait d’être membre de la communauté LGBTQ+ n’implique pas nécessairement l’acceptation de tous. La biphobie et la transphobie représentent toujours un problème majeur au sein de la communauté LGBTQ+. Ne laissez pas un proche LGBTQ+ dénigrer quelqu’un parce qu’il « semble hétéro ».
🏳️🌈 Ne révélez jamais l’orientation sexuelle d’une personne sans son autorisation ou son consentement. Si quelqu’un vous a révélé son homosexualité, c’est un immense signe de confiance. Ne trahissez pas cette confiance.
🏳️🌈 Utilisez des applications de messagerie chiffrées de bout en bout pour communiquer. C’est un conseil avisé dans toutes les situations, mais il est particulièrement important à l’égard de vos amis et de membres de votre famille qui ne sont pas prêts à faire leur coming out. Vous pouvez également utiliser CyberGhost VPN pour chiffrer l’ensemble de votre trafic en ligne.
Comment CyberGhost VPN contribue-t-il à garantir votre sécurité en ligne ?
CyberGhost VPN est un outil de sécurité intuitif qui protège vos informations en ligne.
Dissimulez vos traces numériques
La quasi-totalité des sites Web que vous consultez vous suivent et surveillent vos activités. Tout ce que vous faites en ligne contribue à constituer votre identité numérique. Cette dernière est très précieuse pour les annonceurs, car elle leur permet d’identifier vos centres d’intérêt.
Elle comprend de nombreuses informations vous concernant, telles que les comptes que vous utilisez, vos habitudes de navigation, votre géolocalisation, vos préférences, etc. Les acteurs malveillants peuvent toujours tenter de voler vos informations personnelles, à moins que vous n’utilisiez CyberGhost VPN pour masquer votre identité en ligne. Parcourez la toile en toute confidentialité grâce à nos applications dédiées.
Essayez CyberGhost VPN sans courir le moindre risque en tirant parti de notre garantie de remboursement de 45 jours.
Norme de chiffrement la plus élevée
Votre FAI est en mesure de suivre vos moindres actions en ligne. Par extension, cela s’applique également aux forces de l’ordre, aux autorités gouvernementales et à de nombreux autres tiers. Il est donc primordial de protéger vos données personnelles contre toutes ces tentatives d’espionnage.
CyberGhost VPN redirige votre trafic via un tunnel chiffré. Nos applications sécurisent vos données grâce à un chiffrement AES 265 bits de qualité militaire. Vos informations ne seront alors compréhensibles que par vous-même. Ce niveau de chiffrement est impossible à briser avec notre technologie actuelle, vous avez donc l’assurance que vos données ne tomberont pas entre de mauvaises mains.
Aucun journal concernant vos activités
Un VPN sans log est essentiel lorsque vous souhaitez protéger votre confidentialité en ligne. Les logs (ou journaux) sont des éléments constitutifs de votre identité numérique qui révèlent de nombreuses informations personnelles.
CyberGhost VPN applique une politique stricte d’absence de journaux (No logs). Nous ne surveillons, ne collectons et ne stockons jamais vos données. Cela signifie que nous ne disposons d’aucune information communicable à votre sujet. Même si les forces de l’ordre nous demandent de nous conformer à des lois hostiles aux personnes LGBTQ+ et de leur transmettre les données de nos utilisateurs, nous ne sommes pas en mesure de le faire.
Vos données sont parfaitement sécurisées avec CyberGhost VPN.
Contournez la censure et accédez à du contenu LGBTQ+
Diverses institutions et autorités gouvernementales suppriment fréquemment des contenus LGBTQ+ en ligne pour des raisons morales ou religieuses. Ces contenus sont généralement bloqués en fonction de votre adresse IP ou au niveau des requêtes DNS.
Utilisez CyberGhost VPN pour dissimuler votre localisation géographique et vos activités en ligne à votre FAI. Vous contournerez ainsi les sites Internet censurés et accéderez aux applications de rencontre, forums, podcasts et sources d’informations destinés à la communauté LGBTQ+. Connectez-vous simplement à l’un de nos serveurs et parcourez la toile sans aucune restriction.
Conclusion
Internet peut révéler le meilleur comme le pire des individus. Vous trouverez des personnes solidaires et compatissantes, mais également des personnes intolérantes et malveillantes, à quelques clics les unes des autres. Nous ne pouvons qu’espérer qu’un jour, Internet devienne un endroit plus sûr pour tous, mais, pour l’instant, les trolls, les doxxeurs et les cyberharceleurs sont une réalité avec laquelle nous devons composer.
Bien que les adolescents soient plus souvent victimes de harcèlement en ligne, ce phénomène peut concerner l’ensemble de la population. Pour les membres de la communauté LGBTQ+, le risque est presque deux fois plus élevé. Il est essentiel d’apprendre à repérer les menaces en ligne auxquelles vous pouvez être confronté et de prendre les mesures nécessaires pour vous protéger. Des outils de sécurité, tels que CyberGhost VPN et CyberGhost ID Guard, deviennent indispensables dans le contexte numérique actuel.
Il est également nécessaire de normaliser les bonnes pratiques en matière de cybersécurité. J’ai compilé une liste de ressources pour vous aider à assurer votre confidentialité en ligne. N’hésitez pas à vous en servir comme point de départ.
📏 Bonnes pratiques élémentaires en matière de cybersécurité
📏 Guide de sécurité en ligne pour les adolescents
📏 Tout ce qu’il convient de savoir sur le doxxing
📏 Tout ce qu’il convient de savoir sur l’usurpation d’identité
📏 Tout ce qu’il convient de savoir sur le cyberharcèlement
📏 Tout ce qu’il convient de savoir sur les arnaques sur les applications de rencontre
Bonne lecture et prenez soin de vous !
FAQ
Absolument. Les membres de la communauté LGBTQ+ sont plus exposés aux attaques ciblées en ligne, telles que le cyberharcèlement, le trolling, le doxxing et le catfishing. Il est essentiel pour ces personnes de connaître les cybermenaces auxquelles elles sont exposées et de prendre des mesures afin de protéger leur identité numérique contre les intrusions, les autorités et les acteurs malveillants.
Il faut commencer par des mesures simples. Évitez de partager trop d’informations sur les réseaux sociaux, soyez vigilant face aux arnaqueurs, utilisez des mots de passe uniques et chiffrez vos données personnelles en ligne avec CyberGhost VPN. Pour obtenir des conseils plus détaillés, consultez nos 9 conseils de sécurité en ligne faciles à suivre, qui traitent spécifiquement des problèmes auxquels sont confrontées les membres de la communauté LGBTQ+.
Toutes les applications de rencontre ne se valent pas. Même si Grindr est l’application de rencontre la plus populaire auprès de la communauté LGBTQ+, ses paramètres de localisation permettent de vous géolocaliser. Cette plateforme a également permis aux autorités de suivre et de traquer des membres de la communauté LGBTQ+ dans des pays où tout ce qui s’écarte de la norme hétérosexuelle est illégal. A contrario, Hornet constitue un choix beaucoup plus sûr. Hornet ne divulgue pas votre emplacement exact et dispose d’un algorithme permettant de détecter les profils frauduleux et les escrocs. Renseignez-vous sur la politique de confidentialité de chaque application afin d’identifier celle qui correspond le mieux à votre situation.
Échangez avec vos amis LGBTQ+ et identifiez les risques auxquels ils sont exposés en ligne. Respectez leurs choix et ne les incitez pas à dévoiler leur orientation sexuelle ou à divulguer des informations personnelles en ligne. Utilisez le chiffrement afin de dissimuler l’historique de vos communications. Les messageries instantanées avec chiffrement de bout en bout constituent un bon point de départ, mais vous pouvez également utiliser CyberGhost VPN pour chiffrer l’ensemble de votre trafic en ligne. Un seul abonnement CyberGhost VPN vous permet d’utiliser notre service sur 7 appareils simultanément, vous pouvez donc partager votre compte avec vos amis. Vous bénéficiez en outre d’une garantie de remboursement de 45 jours sans risque.
Laisser un commentaire